Installation SOLAIRE / GRANULE DE BOIS / Installation en Provence (13160) / PACA: [Rhone- Alpilles- Durance]

SOLAIRE / GRANULE DE BOIS / Installation en Provence (13160) / PACA: [Rhone- Alpilles- Durance]

Installateur Eco Energies (solaire thermique et photovoltaïque, poêles et chaudières à granulés de bois), en région PACA, à la pointe Nord des Bouches du Rhone (Sud Avignon)

 ALPILLES SOLAIRES

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– Présence de matériaux combustibles ou dégradables sous l’action de la température sur ou dans les cloisons d’adossement; – Présence de matériaux combustibles ou dégradables sous l’action de la température dans l’emprise de la hotte (plafond bois, solives, …); – Ecarts au feu non respectés ou pièges à calories (défaut de ventilation efficace); – Raccordement sur conduit mandriné (construit à coeur d’un mur pignon ou de refend) – Le tubage  accentuant le risque dans certains cas; – Le processus de déclenchement de l’incendie trouve souvent son origine dans la survenance d’un feu de conduit (gougronnage, défaut de ramonage, …) du fait de l’accentuation de l’effet de rayonnement. Si les feux de cheminées sont souvent provoqués par l’absence complête de ramonage, nous observons cependant les cas suivants:
    – Le ramonage n’est pas fait assez souvent alors que l’usager brule dans son foyer une qualité de bois médiocre (humidité, essences de bois à faible rendement, bois de palettes, …). – Le ramonage n’est pas fait correctement. Pour éviter principalement 3 risques: 1- Le risque incendie, par inflammation des résidus de combustion déposés sur la paroi interne du conduit d’extraction; 2- Le risque d’intoxication par l’obstruction plus ou moins partiel résultant d’un ou plusieurs corps étrangers déposés dans le conduit d’extraction (oiseaux morts, nids de volatiles ou d’insectes) ;

3- le risque d’intoxication par l’obstruction du conduit d’extraction par le dépot plus ou moins important des suies résultantes de la combustion (et donc par une réduction du niveau de tirage du conduit).

Statistiquement, les feux de cheminées apparaissent 3 semaines après un ramonage… Comment est-ce possible?

Dans les faits, bon nombre d’usagers font ramoner leur(s) cheminée(s) par obligation. L’obligation de détenir un certificat de (bon) ramonage afin de pouvoir le transmettre à leur assureur, si besoin était. Le ramonage est souvent fait rapidement (1/4 d’heure, 20 minutes, 25 minutes si c’est vraiment un conduit important …), juste avant la saison de chauffe -à l’automne- et le précieux certificat obtenu, à l’année prochaine et on n’en parle plus. Mais ce “ramonage” est peut même être pire que pas de ramonage du tout! Pourquoi? En fait, sous l’action du hérisson (nylon ou métallique, en fonction des cas), les suies principales sont tombées. Un peu (ou beaucoup) de bistre peut même parfois être récolté. Mais le bistre est sournois. Le bistre, c’est le résultat du dépot des corps résultant d’une combustion avec des fumées à faibles températures. Ces fumées étant composées d’acides plus ou moins virulents mais s’accrochant par capilarité sur les parois des conduits. Sous l’action mécanique du hérisson, le bistre de surface, vitrifié (rendu solide par la chaleur plus ou moins importante dans le conduit durant la saison de chauffe) a été récolté avec les suies. Le bistre interne, liquide (ayant l’aspect d’un caramel fondant) est alors apparent. Nous pouvons en avoir sur les extrémités des poils des hérissons. Mais ce bistre liquide ne peut être retiré par une simple action de ramonage par hérisson, il faut alors utiliser des moyens chimiques et/ou une débistreuse pour ariver à le retirer. Mais là, nous ne sommes plus dans un ramonage de 20 minutes… Le bistre reste souvent à couler dans les parois internes des conduits d’extraction des fumées de combustion. Il sèche plus ou moins rapidement (je vous rappelle que le ramonage est fait le plus souvent en automne, quand l’air n’est pas aussi sec qu’en été par exemple). Il se met à se craqueler, augmentant ainsi sa surface de contact avec l’air chaud ou très chaud des gaz de fumées… et c’est l’incendie.

Quelle est l’utilité d’un certificat de ramonage lorsque l’on possède un chauffage à combustible solide (bois)?

Souvent, ce n’est pas un ramonage que le client commande, mais l’obtention d’un certificat de ramonage. Dans les faits, est-ce vraiment important d’avoir un certificat de ramonage? Nous allons étudier les cas possibles:

1- Le ramonage est fait consciencieusement, par une entreprise soigneuse, avec un prix bien sur, en conséquence ou directement par l’usager.

Un seul ramonage par an avant la saison de chauffe étant suffisant car le niveau d’encrassement n’est pas suffisant pour en justifier un deuxième durant la saison de chauffe. Dans ce cas, le risque est vraiment minime. Si un sinistre devait avoir lieu, l’usager peut dégager sa responsabilité en prouvant que le ramonage a été effectué. Dans ce cas, il présentera la facture de l’entreprise ou attestera sur l’honneur que c’est lui même qui effectuait les ramonages. Si les travaux ont été fait par une entreprise, l’entreprise, par la qualité de ses travaux, le faible taux de fréquence de sinistre et les preuves photographiques de la non présence de corps nuisibles à son départ, après le dernier ramonage du conduit d’extraction ne pourra être déclarée responsable. (Le combat sera rude, avec des avocats, et tout et tout, mais l’issue est connue). Si l’usager ne peut prouver que le ramonage a été fait par une entreprise, c’est sa responsabilité que sera mise en cause, de la même façon que s’il avait effectué lui même les travaux. Si les travaux ont été effectués par l’usager, les témoignages du voisinage, l’enquête de police, l’assistance juridique de l’usager, … permettront de mettre en évidence sa bonne foi Dans ce cas, les rapports d’inspections du sinistre permettront de mettre en évidence que l’origine n’est pas en rapport avec la qualité du ramonage. Le certificat de ramonage n’est donc pas très utile dans ce cas.

2- Le ramonage est fait consciencieusement, par une entreprise soigneuse, avec un prix bien sur toujours, en conséquence ou toujours directement par l’usager.

Mais un seul ramonage par an avant la saison de chauffe n’est pas suffisant car le niveau d’encrassement est suffisant pour permettre qu’une absence d’un autre ramonage durant la saison de chauffe puisse générer un risque. Dans ce cas, le risque est important. Si un sinistre devait avoir lieu, l’usager pourra essayer de dégager sa responsabilité en prouvant que le ramonage a été effectué. Dans ce cas, il présentera la facture de l’entreprise ou attestera sur l’honneur que c’est lui même qui effectuait les ramonages. Si les travaux ont été fait par une entreprise, l’entreprise, par la qualité de ses travaux, le faible taux de fréquence de sinistre et les preuves photographiques de la non présence de corps nuisibles à son départ, après le dernier ramonage du conduit d’extraction ne pourra être déclarée responsable. (Le combat sera rude, avec des avocats, et tout et tout, mais l’issue est connue). Si l’usager ne peut prouver que le ramonage a été fait par une entreprise, c’est sa responsabilité que sera mise en cause, de la même façon que s’il avait effectué lui même les travaux. Si les travaux ont été effectués par l’usager, les témoignages du voisinage, l’enquête de police, l’assistance juridique de l’usager, … permettront de mettre en évidence sa bonne foi. Dans ce cas, les rapports d’inspections du sinistre, les enquêtes sur le bois brulé durant la saison de chauffe, la qualité du séchage, permettront de mettre en évidence que l’origine n’est pas en rapport avec la qualité du ramonage mais sa fréquence. C’est l’usager qui sera déclaré responsable de l’origine du sinistre par négligence. Le certificat de ramonage n’est donc pas très utile dans ce cas.

3- Le ramonage, fréquent ou non, n’est pas fait consciencieusement, qu’il ait été fait par un entreprise ou par l’usager.

 Dans ce cas, le risque est important. Si un sinistre devait avoir lieu, l’usager pourra essayer de dégager sa responsabilité en prouvant que le ramonage a été effectué. Dans ce cas, il présentera la facture de l’entreprise ou attestera sur l’honneur que c’est lui même qui effectuait les ramonages. Si une entreprise à fait les travaux de ramonage, et si elle existe encore, assumera l’entière responsabilité du sinistre. Si l’entreprise n’existe plus, les assurances souhaiteront trouver un responsable. Par le non contrôle du conduit d’évacuation des fumées, l’usager sera déclaré partiellement ou complêtement responsable du niveau d’encrassement. Si les travaux ont été effectués par l’usager, les témoignages du voisinage, l’enquête de police, l’assistance juridique de l’usager, … permettront de mettre en évidence sa bonne foi. Dans ces 2 derniers cas cas, les rapports d’inspections du sinistre permettront de mettre en évidence que l’origine est en rapport avec la qualité du ramonage. En l’absence d’un autre responsable (entreprise), c’est l’usager qui sera déclaré responsable de l’origine du sinistre par négligence. Le certificat de ramonage est donc très utile dans ce cas. Il est même capital. Il est très important que ce certificat soit même conservé dans un autre lieu que l’endoit du sinistre… Ce cas arrive très souvent, c’est même sans doute le cas le plus fréquent. Par méconnaissance ou économie, les clients se tournent souvent vers l’entreprise la moins chère. Je donne alors souvent ce conseil: Pour que cela vous revienne encore moins cher, faites vous même un ramonage sommaire avec un balai brosse ou un hérisson et 3 cannes achetées en grande surface (cela réduira déjà les risques d’obstruction). Et fois le ramonage sommaire effectué par vos soins, par votre fils, par votre gendre, achetez juste un certificat de ramonage (le passage du ramoneur donc plus très utile dans ce cas). Dans les faits, vous achetez juste un transfert de responsabilité… 15,00 euros, pour un bout de papier 21cmx29,7cm maximum, cela devrait être suffisant non? Mais achetez le avec un chèque et vérifiez bien que l’entreprise est assurée et pérénisée… En plus, elles sont accompagnées d’un certificat… En fait, ces buches de ramonages sont destinées à être achetées, mais non à être utilisées. Ou du moins elles ne se suffisent pas à elles-mêmes. C’est ce que l’on appele par un abus de langage un “ramonage chimique”.

Un ramonage est une action mécanique et physique directe effectuée sur les parois internes des conduits d’extraction des fumées.

Lisez bien la notice et le certificat:

La notice indique bien que l’utilisation d’une buche de ramonage ne dispense en aucune façon de procéder à un ramonage physique du conduit d’extraction des fumées.

Le certificat de ramonage (en fin de notice) vous fait attester que vous avez bien procédé à un ramonage

physique

de votre conduit… Mais, dirons certains: Je fais un ramonage chimique, durant une combustion intense, et le résultat est surprenant: le conduit est propre. Là encore, attention aux idées reçues. Le conduit était il propre avant le ramonage chimique ? Le conduit  de cheminée était il maçonné ou en inox isolé double peau? Le combustible utilisé générait-il du bistre? L’utilisation normale du foyer était-elle à feu doux ou à fort régime? Où se retouvaient les suient dissoutent lors de l’opération? Dans le foyer et elles étaient brulées ou elle se retouvaient sur les parois en fonte de l’intérieur de l’insert et elles faisaient isolant thermique avant d’être brulées progressivement? La dissolution chimique des suies mettait elle en évidence l’état interne du conduit de cheminée? Dans le cas d’un conduit inox double peau, les suies acides avaient elles portée atteinte à l’étanchéité du conduit ou avaient elle entrainée une corrodation partielle de la paroie interne? …? …

Combien de fois par an dois-je procéder à un ramonage de mon conduit d’extraction des fumées?

Le règlement sanitaire départemental type indique  que le ramonage doit être fait à minima une fois par an et plus si besoin est. Certains départements demandent même que 2 passages par an soient effectués, toujours à minima.

L’extrait du règlement sanitaire départemental type, paragraphe 31 relatif aux conduits d’extraction des fumées est téléchargeable ici.

Mais il existe des prirorités de lecture et de prise en compte des recommandations ou obligations. Si la notice technique ou manuel d’utilisation de votre appareil de chauffage indique que la périodicité de ramonage est supérieure à celle indiquée dans le règlement sanitaire départemental, c’est la périodicité portée sur le manuel de votre appareil qui fait foi. Regardez bien, si vous avez un appareil de chauffage au bois (hors granulés de bois), il est très probable que la fréquence de ramonage soit de 2 fois par an. En effet, les fabricants des appareils de chauffage au bois savent bien que la qualité du combustible utilisé est très variable d’une région à une autre, d’un utilisateur à un autre. Ils ont également intégré que l’usage que l’on fait de l’appareil est parfois différent de ce qui est décrit dans la notice. Aussi, bon nombre d’entre eux ne souhaitant pas se voir déclarés responsables d’une quelconque négligence recommandent le ramonage des conduits d’extraction des fumées 2 fois par an.

Exemple au hasard: Notice INVICTA Insert 700C, lire la dernière ligne du 1er paragraphe “TRES IMPORTANT”, page 5.

Sur ce deuxième exemple, nous pouvons clairement lire, page 19, §4.3 “Ramonage” qu’un inspection régulière par l’utilisateur permet de juger de la pertinence d’un ramonage éventuel. Dans ce cas, la responsabilité total de l’usager est vraiment mise en évidence, que qu’un ramonage consciencieux est lieu une fois, deux fois ou dix fois par an.

Sur ce troisième exemple, encore plus contraignant, nous pouvons lire page 17, §3.3.2, que l’inspection doit être faite hebdomadairement, par l’utilisateur, pour que celui ci évalue la périodicité du ramonage. La pertinence dans ce cas, donnée par le fabricant, est de ne pas dépasser 1/16ème de dépot de suies dans le conduit d’évacuation des fumées.

… et de ne pas compter sur les buches de ramonage pour faire le boulot!

En conclusion:

Il est de la

responsabilité de l’usager

de connaitre l’état permanent de son conduit d’évacuation des fumées et de procéder ou de faire procéder en conséquence au ramonage éventuellement nécessaire, avec une fréquence minimum donnée par le réglement sanitaire du département et la notice du fabricant du génrateur de chauffage. Le ramonage n’est pas une obligation à laquelle il faut se résoudre mais une action volontaire que l’on veut la plus efficace possible pour réduire le plus possible les risques liés à l’utilisation d’un chauffage à combustible bois. Retour

F.MYKIETA, le 07/07/2007

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