Chaudière à pellet Poêle à pellet

Poêle à pellet

Plusieurs raisons peuvent motiver quelq’un à se procurer un appareil à combustion de granulés de bois: Le coût de l’opération, l’efficacité, le souci de l’environnement, la sécurité ou la beauté. Mais les raisons les plus communes pour l’achat d’un poêle à granulés est en fait la propreté et la praticité. Voici quelques conseils et de l’information pouvant vous aider à comprendre son fonctionnement afin de vous offrir un rendement propre et efficace.

À propos de votre poêle

Le combustible est emmagasiné dans un réservoir situé à l’arrière ou sur le dessus du poêle. Au fond de ce réservoir, une ouverture permet aux granulés d’entrer dans le système d’alimentation en combustible.

Le système d’alimentation en combustible déplace les granules du réservoir à la chambre à combustion. Le système le plus commun est une vis sans fin mue lentement par un moteur. Bien que ce système soit très fiable, il peut être bloqué de temps en temps. Dans ce cas, consultez votre manuel d’instructions ou contactez votre détaillant pour obtenir de l’aide. Les granulés courts font en sorte qu’il y a plus de bois dans la vis, en quantité constante, pour une régularité dans l’alimentation. Ceci est désirable lors d’une combustion à feu doux, en plus de réduire la fatigue et l’usure des composants du système d’alimentation. Si vous utilisez des granulés plus courts que d’habitude, vous devrez probablement augmenter l’admission d’air afin de compenser pour le combustible additionnel transporté par la vis. Les granulés longs ont tendance à se tenir côte à côte et provoquent un bouchon ou un “pont” à la sortie du réservoir, interrompant l’alimentation du système. Il est donc très important de maintenir le système libre de résidus car ils pourraient nuire au déplacement du combustible dans la vis. Il est recommandé de nettoyer ce système ou de le laisser fonctionner sans granulés après chaque tonne utilisée.

La chambre à combustion, connue aussi sous le nom de “boîte à feu”, comprend un pot de combustion et un échangeur de chaleur.

Pot de combustion

Le pot de combustion reçoit les granulés à brûler et y mélange de l’air ventilé pour produire une flamme propre et des plus chaudes. On retrouve plusieurs modèles de pots de combustion, chacun ayant sa façon d’y ajouter l’air. Cet endroit doit demeurer propre afin d’obtenir le meilleur mélange d’air et de combustible.

Proportion entre l’air et le combustible

Le pot de combustion est en fait le “carburateur” du poêle, mélangeant air et combustible. Comme pour votre automobile, l’ajustement de ces proportions est crucial pour atteindre le meilleur rendement. Lors du fonctionnement normal du poêle, la flamme devra sembler être de couleur jaune claire ou blanche. Il pourrait y avoir une accumulation de cendre blanche ou grise sur la vitre lors d’une combustion forte, ou une cendre foncée et d’allure gonflée lors d’une combustion moyenne. Si vous constatez une petite flamme de suie orange ou une substance brune et collante comme du caramel, ceux-ci sont les signes d’une combustion incorrecte et inefficace. Certains poêles vous permettent d’ajuster l’air ou l’admission des granulés tandis que d’autres nécessiteront un ajustement par le panneau de contrôle que seul un technicien qualifié saurait faire.

Cendres durcies ou clinkers

Vous pourriez constater la présence d’agglomérations de cendre durcies dans la chambre à combustion. Celles-ci se forment dans le pot de combustion lorsque la cendre commence à fondre. Beaucoup de nouveaux poêles à granules fonctionnent à une température de combustion élevée pouvant atteindre le degré où la cendre fond. Dans ce cas, les clinkers pourraient obstruer les entrées d’air et affecter le mélange d’air et de combustible. Une proportion incorrecte de ce mélange peut augmenter la formation de clinkers. La cause serait l’incapacité du poêle à brûler convenablement un surplus de combustible en plus de ne pouvoir dégager le surplus de cendre accumulé dans le pot de combustion. Vous pouvez facilement retirer ces cendres durcies en utilisant les outils fournis avec votre poêle. Ceci peut souvent être effectué pendant le fonctionnement du poêle. Soyez attentifs afin de ne pas retirer trop de granules en combustion sinon vous perdrez la flamme. Rappelez-vous aussi que la prudence est toujours de mise près des surfaces brûlantes.

L’échangeur de chaleur

Situé dans la chambre à combustion, sa fonction est de transformer la chaleur produite par la combustion des granules en un air chaud et propre qui sera distribué dans la maison. Il peut être constitué d’une chambre ou d’une série de tubes traversant la chambre à combustion. La chaleur et les gaz produits réchaufferont les parois extérieures de l’échangeur avant de sortir par la cheminée. Pendant ce temps, de l’air frais entre dans l’échangeur et absorbe la chaleur des parois pour finalement sortir dans la maison. Pour une efficacité à son meilleur, les parois extérieures de l’échangeur devraient être nettoyées régulièrement. La fréquence de nettoyage variera, selon le modèle de poêle, entre quotidienne et mensuelle. Consultez votre manuel d’instructions à ce propos.

Ventilation de l’échappement

Jusqu’ici votre appareil de combustion de granulés fonctionne tel que prévu. Tout ce qui reste sont les sous-produits de la combustion: les gaz d’échappement et les cendres. Les deux principales méthodes d’échappement sont la ventilation naturelle et mécanique. Ces méthodes retirent les gaz nocifs du poêle pour les libérer à l’extérieur. La ventilation naturelle utilise le principe des gaz et de l’air chauds qui s’élèvent de la chambre à combustion jusqu’à la sortie, à la façon un poêle traditionnel. La ventilation mécanique utilise une hélice qui pousse ou aspire les gaz hors de votre poêle, un peu à la manière d’une sécheuse à linge. Assurez-vous de toujours respecter les consignes d’installation du manufacturier. Une installation incorrecte de ce système causera des problèmes de fonctionnement et de rendement.

Entretien des conduits de ventilation

En plus de transporter les gaz, ces conduits véhiculent aussi des petites quantités de cendre très fine. Cette cendre peut s’accumuler et éventuellement bloquer la ventilation mal entretenue. Plusieurs poêles ont soit un récipient, soit une trappe qui capture les cendres du pot de combustion ou celles se dirigeant vers les conduits. Dans le cas où les conduits seraient bloqués, il pourrait y avoir un peu de fumée s’échappant dans la maison. La plupart des appareils de combustion de granules sont équipés d’un interrupteur de sécurité qui arrêtera son fonctionnement afin de minimiser ces émanations. Des inspections et nettoyages réguliers préviendront de telles situations. Lors de l’inspection des conduits, portez une attention particulière aux joints car une fuite réduira le rendement en plus de laisser des cendres et des gaz s’échapper dans la maison. Beaucoup de manufacturiers de poêles recommandent l’utilisation d’un scellant pour haute température à base de silicone comme moyen d’empêcher les fuites par les joints des conduits.

Aussi, il est suggéré d’utiliser un aspirateur conçu spécifiquement pour le nettoyage des poêle à bois. Un aspirateur domestique possède un filtre qui est incapable de retenir les cendres fines. Celles-ci seront plutôt projetées dans l’air de la maison. Enfin, il est toujours recommandé de déverser les cendres dans un bac inflammable muni d’un couvercle et de s’assurer que les cendres seronts jetées sécuritairement.

Solutions à un problème commun

Voici quelques mesures à prendre lorsque la combustion des granulés produit beaucoup de suie:

  • Vérifier l’ajustement de l’admission d’air (si l’appareil en est équipé).
  • Retirer du pot de combustion les surplus de cendre, cendres durcies ou de charbon.
  • Nettoyer les filtres à air ou les entrées d’air dans l’appareil.
  • Si possible, retirer le pot de combustion pour nettoyer les ouvertures de la grille.
  • Vérifier l’assemblage du pot de combustion et de la grille. Note: Plusieurs poêles ont un joint d’étanchéité entre ces pièces et qui nécessite une inspection.
  • Vérifier l’étanchéité de la porte et de la fenêtre.
  • Nettoyer la chambre à combustion et les trappes de capture des cendres.
  • Si possible, réajuster la proportion d’admission de l’air et du combustible pour obtenir un feu plus petit. Vous devrez peut-être faire appel à un technicien qualifié pour effectuer cet ajustement.

La première chose à faire lorsque vous rencontrez un problème avec votre appareil de combustion de granulés est de réviser les documents d’instructions fournis avec l’appareil (manuel et/ou cassette vidéo). Si le problème persiste, alors contactez votre installateur ou votre revendeur pour obtenir plus d’information.

Liste du contrôle d’entretien

Pour obtenir le meilleur rendement de votre poêle à granules vous devez procéder à son entretien régulièrement (Certains articles de cette liste pourraient ne pas s’appliquer à votre poêle).

  • Respectez les périodes de nettoyage et d’entretien décrites dans votre manuel d’instructions.
  • Remisez votre combustible dans un endroit propre et sec.
  • À l’occasion, nettoyez la poussière de bois accumulée dans le réservoir de granules.
  • Nettoyez et inspectez régulièrement le système de ventilation.
  • Nettoyez et lubrifiez les ventilateurs tel que suggéré.
  • Ne jamais utiliser votre aspirateur domestique pour nettoyer la chambre à combustion.
  • Inspectez et nettoyez les trappes à cendre tel qu’indiqué.
  • Gardez les filtres à air propres.
  • Nettoyez l’échangeur de chaleur selon les recommandations du manufacturier.
  • Inspectez et nettoyez le pot de combustion si nécessaire.
  • Inspectez l’étanchéité de la porte, de la vitre et de tous les joints.
  • Le risque incendie
  • Les causes essentielles à l’origine des sinistres incendie-
  • Présence de matériaux combustibles ou dégradables sous l’action de la température sur ou dans les cloisons d’adossement; – Présence de matériaux combustibles ou dégradables sous l’action de la température dans l’emprise de la hotte (plafond bois, solives, …); – Ecarts au feu non respectés ou pièges à calories (défaut de ventilation efficace); – Raccordement sur conduit mandriné (construit à coeur d’un mur pignon ou de refend) – Le tubage  accentuant le risque dans certains cas; – Le processus de déclenchement de l’incendie trouve souvent son origine dans la survenance d’un feu de conduit (gougronnage, défaut de ramonage, …) du fait de l’accentuation de l’effet de rayonnement. Si les feux de cheminées sont souvent provoqués par l’absence complête de ramonage, nous observons cependant les cas suivants:
        – Le ramonage n’est pas fait assez souvent alors que l’usager brule dans son foyer une qualité de bois médiocre (humidité, essences de bois à faible rendement, bois de palettes, …). – Le ramonage n’est pas fait correctement. Pour éviter principalement 3 risques: 1- Le risque incendie, par inflammation des résidus de combustion déposés sur la paroi interne du conduit d’extraction; 2- Le risque d’intoxication par l’obstruction plus ou moins partiel résultant d’un ou plusieurs corps étrangers déposés dans le conduit d’extraction (oiseaux morts, nids de volatiles ou d’insectes) ;

    3- le risque d’intoxication par l’obstruction du conduit d’extraction par le dépot plus ou moins important des suies résultantes de la combustion (et donc par une réduction du niveau de tirage du conduit).

  • Statistiquement, les feux de cheminées apparaissent 3 semaines après un ramonage… Comment est-ce possible?
  • Dans les faits, bon nombre d’usagers font ramoner leur(s) cheminée(s) par obligation. L’obligation de détenir un certificat de (bon) ramonage afin de pouvoir le transmettre à leur assureur, si besoin était. Le ramonage est souvent fait rapidement (1/4 d’heure, 20 minutes, 25 minutes si c’est vraiment un conduit important …), juste avant la saison de chauffe -à l’automne- et le précieux certificat obtenu, à l’année prochaine et on n’en parle plus. Mais ce “ramonage” est peut même être pire que pas de ramonage du tout! Pourquoi? En fait, sous l’action du hérisson (nylon ou métallique, en fonction des cas), les suies principales sont tombées. Un peu (ou beaucoup) de bistre peut même parfois être récolté. Mais le bistre est sournois. Le bistre, c’est le résultat du dépot des corps résultant d’une combustion avec des fumées à faibles températures. Ces fumées étant composées d’acides plus ou moins virulents mais s’accrochant par capilarité sur les parois des conduits. Sous l’action mécanique du hérisson, le bistre de surface, vitrifié (rendu solide par la chaleur plus ou moins importante dans le conduit durant la saison de chauffe) a été récolté avec les suies. Le bistre interne, liquide (ayant l’aspect d’un caramel fondant) est alors apparent. Nous pouvons en avoir sur les extrémités des poils des hérissons. Mais ce bistre liquide ne peut être retiré par une simple action de ramonage par hérisson, il faut alors utiliser des moyens chimiques et/ou une débistreuse pour ariver à le retirer. Mais là, nous ne sommes plus dans un ramonage de 20 minutes… Le bistre reste souvent à couler dans les parois internes des conduits d’extraction des fumées de combustion. Il sèche plus ou moins rapidement (je vous rappelle que le ramonage est fait le plus souvent en automne, quand l’air n’est pas aussi sec qu’en été par exemple). Il se met à se craqueler, augmentant ainsi sa surface de contact avec l’air chaud ou très chaud des gaz de fumées…

    et c’est l’incendie.

  • Quelle est l’utilité d’un certificat de ramonage lorsque l’on possède un chauffage à combustible solide (bois)?
  • Souvent, ce n’est pas un ramonage que le client commande, mais l’obtention d’un certificat de ramonage. Dans les faits, est-ce vraiment important d’avoir un certificat de ramonage? Nous allons étudier les cas possibles:

    1- Le ramonage est fait consciencieusement, par une entreprise soigneuse, avec un prix bien sur, en conséquence ou directement par l’usager.

    Un seul ramonage par an avant la saison de chauffe étant suffisant car le niveau d’encrassement n’est pas suffisant pour en justifier un deuxième durant la saison de chauffe. Dans ce cas, le risque est vraiment minime. Si un sinistre devait avoir lieu, l’usager peut dégager sa responsabilité en prouvant que le ramonage a été effectué. Dans ce cas, il présentera la facture de l’entreprise ou attestera sur l’honneur que c’est lui même qui effectuait les ramonages. Si les travaux ont été fait par une entreprise, l’entreprise, par la qualité de ses travaux, le faible taux de fréquence de sinistre et les preuves photographiques de la non présence de corps nuisibles à son départ, après le dernier ramonage du conduit d’extraction ne pourra être déclarée responsable. (Le combat sera rude, avec des avocats, et tout et tout, mais l’issue est connue). Si l’usager ne peut prouver que le ramonage a été fait par une entreprise, c’est sa responsabilité que sera mise en cause, de la même façon que s’il avait effectué lui même les travaux. Si les travaux ont été effectués par l’usager, les témoignages du voisinage, l’enquête de police, l’assistance juridique de l’usager, … permettront de mettre en évidence sa bonne foi Dans ce cas, les rapports d’inspections du sinistre permettront de mettre en évidence que l’origine n’est pas en rapport avec la qualité du ramonage. Le certificat de ramonage n’est donc pas très utile dans ce cas.

    2- Le ramonage est fait consciencieusement, par une entreprise soigneuse, avec un prix bien sur toujours, en conséquence ou toujours directement par l’usager.

    Mais un seul ramonage par an avant la saison de chauffe n’est pas suffisant car le niveau d’encrassement est suffisant pour permettre qu’une absence d’un autre ramonage durant la saison de chauffe puisse générer un risque. Dans ce cas, le risque est important. Si un sinistre devait avoir lieu, l’usager pourra essayer de dégager sa responsabilité en prouvant que le ramonage a été effectué. Dans ce cas, il présentera la facture de l’entreprise ou attestera sur l’honneur que c’est lui même qui effectuait les ramonages. Si les travaux ont été fait par une entreprise, l’entreprise, par la qualité de ses travaux, le faible taux de fréquence de sinistre et les preuves photographiques de la non présence de corps nuisibles à son départ, après le dernier ramonage du conduit d’extraction ne pourra être déclarée responsable. (Le combat sera rude, avec des avocats, et tout et tout, mais l’issue est connue). Si l’usager ne peut prouver que le ramonage a été fait par une entreprise, c’est sa responsabilité que sera mise en cause, de la même façon que s’il avait effectué lui même les travaux. Si les travaux ont été effectués par l’usager, les témoignages du voisinage, l’enquête de police, l’assistance juridique de l’usager, … permettront de mettre en évidence sa bonne foi. Dans ce cas, les rapports d’inspections du sinistre, les enquêtes sur le bois brulé durant la saison de chauffe, la qualité du séchage, permettront de mettre en évidence que l’origine n’est pas en rapport avec la qualité du ramonage mais sa fréquence. C’est l’usager qui sera déclaré responsable de l’origine du sinistre par négligence. Le certificat de ramonage n’est donc pas très utile dans ce cas.

    3- Le ramonage, fréquent ou non, n’est pas fait consciencieusement, qu’il ait été fait par un entreprise ou par l’usager.

     Dans ce cas, le risque est important. Si un sinistre devait avoir lieu, l’usager pourra essayer de dégager sa responsabilité en prouvant que le ramonage a été effectué. Dans ce cas, il présentera la facture de l’entreprise ou attestera sur l’honneur que c’est lui même qui effectuait les ramonages. Si une entreprise à fait les travaux de ramonage, et si elle existe encore, assumera l’entière responsabilité du sinistre. Si l’entreprise n’existe plus, les assurances souhaiteront trouver un responsable. Par le non contrôle du conduit d’évacuation des fumées, l’usager sera déclaré partiellement ou complêtement responsable du niveau d’encrassement. Si les travaux ont été effectués par l’usager, les témoignages du voisinage, l’enquête de police, l’assistance juridique de l’usager, … permettront de mettre en évidence sa bonne foi. Dans ces 2 derniers cas cas, les rapports d’inspections du sinistre permettront de mettre en évidence que l’origine est en rapport avec la qualité du ramonage. En l’absence d’un autre responsable (entreprise), c’est l’usager qui sera déclaré responsable de l’origine du sinistre par négligence. Le certificat de ramonage est donc très utile dans ce cas. Il est même capital. Il est très important que ce certificat soit même conservé dans un autre lieu que l’endoit du sinistre… Ce cas arrive très souvent, c’est même sans doute le cas le plus fréquent. Par méconnaissance ou économie, les clients se tournent souvent vers l’entreprise la moins chère. Je donne alors souvent ce conseil: Pour que cela vous revienne encore moins cher, faites vous même un ramonage sommaire avec un balai brosse ou un hérisson et 3 cannes achetées en grande surface (cela réduira déjà les risques d’obstruction). Et fois le ramonage sommaire effectué par vos soins, par votre fils, par votre gendre, achetez juste un certificat de ramonage (le passage du ramoneur donc plus très utile dans ce cas). Dans les faits, vous achetez juste un transfert de responsabilité… 15,00 euros, pour un bout de papier 21cmx29,7cm maximum, cela devrait être suffisant non?

    Mais achetez le avec un chèque et vérifiez bien que l’entreprise est assurée et pérénisée…

  • Mais les buches de ramonage, c’est bien efficace, non?
  • En plus, elles sont accompagnées d’un certificat… En fait, ces buches de ramonages sont destinées à être achetées, mais non à être utilisées. Ou du moins elles ne se suffisent pas à elles-mêmes. C’est ce que l’on appele par un abus de langage un “ramonage chimique”.

    Un ramonage est une action mécanique et physique directe effectuée sur les parois internes des conduits d’extraction des fumées.

    Lisez bien la notice et le certificat:

    La notice indique bien que l’utilisation d’une buche de ramonage ne dispense en aucune façon de procéder à un ramonage physique du conduit d’extraction des fumées.

    Le certificat de ramonage (en fin de notice) vous fait attester que vous avez bien procédé à un ramonage physique de votre conduit… Mais, dirons certains: Je fais un ramonage chimique, durant une combustion intense, et le résultat est surprenant: le conduit est propre. Là encore, attention aux idées reçues. Le conduit était il propre avant le ramonage chimique ? Le conduit  de cheminée était il maçonné ou en inox isolé double peau? Le combustible utilisé générait-il du bistre? L’utilisation normale du foyer était-elle à feu doux ou à fort régime? Où se retouvaient les suient dissoutent lors de l’opération? Dans le foyer et elles étaient brulées ou elle se retouvaient sur les parois en fonte de l’intérieur de l’insert et elles faisaient isolant thermique avant d’être brulées progressivement? La dissolution chimique des suies mettait elle en évidence l’état interne du conduit de cheminée? Dans le cas d’un conduit inox double peau, les suies acides avaient elles portée atteinte à l’étanchéité du conduit ou avaient elle entrainée une corrodation partielle de la paroie interne?

    Combien de fois par an dois-je procéder à un ramonage de mon conduit d’extraction des fumées?

  • Le règlement sanitaire départemental type indique  que le ramonage doit être fait à minima une fois par an et plus si besoin est. Certains départements demandent même que 2 passages par an soient effectués, toujours à minima. Mais il existe des prirorités de lecture et de prise en compte des recommandations ou obligations. Si la notice technique ou manuel d’utilisation de votre appareil de chauffage indique que la périodicité de ramonage est supérieure à celle indiquée dans le règlement sanitaire départemental, c’est la périodicité portée sur le manuel de votre appareil qui fait foi. Regardez bien, si vous avez un appareil de chauffage au bois (hors granulés de bois), il est très probable que la fréquence de ramonage soit de 2 fois par an. En effet, les fabricants des appareils de chauffage au bois savent bien que la qualité du combustible utilisé est très variable d’une région à une autre, d’un utilisateur à un autre. Ils ont également intégré que l’usage que l’on fait de l’appareil est parfois différent de ce qui est décrit dans la notice.

    Aussi, bon nombre d’entre eux ne souhaitant pas se voir déclarés responsables d’une quelconque négligence recommandent le ramonage des conduits d’extraction des fumées 2 fois par an. 

  • En conclusion:
    Il est de la responsabilité de l’usager de connaitre l’état permanent de son conduit d’évacuation des fumées et de procéder ou de faire procéder en conséquence au ramonage éventuellement nécessaire, avec une fréquence minimum donnée par le réglement sanitaire du département et la notice du fabricant du génrateur de chauffage. Le ramonage n’est pas une obligation à laquelle il faut se résoudre mais une action volontaire que l’on veut la plus efficace possible pour réduire le plus possible les risques liés à l’utilisation d’un chauffage à combustible bois.

Pour un taux d’humidité donné par le fabricant de 10%, nous avons : Feuillu = 4,44kWh/kg

Résineux = 4,71kWh/kg

Appliquons maintenant le calcul du PCI réel en fonction d’un taux d’humidité de 8% : Feuillu = 4,55kWh/kg

Résineux = 4,82kWh/kg

Pour un taux de 5% d’humidité, nous avons : Feuillu = 4,72kWh/kg Résineux = 5,00kWh/kg   Aussi, il est très important de choisir son granulé de bois avec grand soin et non de se focaliser pour savoir si c’est du feuillu ou du résineux ! Il vaut mieux acheter du feuillu à 5% d’humidité que du résineux à 10%. Aussi, je conseille de bien analyser le lieu de stockage du combustible, chez le détaillant/distributeur comme chez le particulier. Allez, par exemple, chez un détaillant qui stocke son combustible d’une année sur l’autre, en plein air ou simplement sous un abri non protégé latéralement, c’est s’exposer à acheter du granulé avec 12%, 15% d’humidité latente.

Préférer donc aller chercher votre granulé chez le détaillant pour voir comment il est stocké.

Pour ma part, là je parle pour ma paroisse, mon stock est placé dans un endroit ventilé, abrité de la lumière, fermé par tous les cotés, dans un local maçonné, sans remontées d’humidité par capillarité. 100% du stock est écoulé en fin de saison de chauffe et renouvelé au mois de juillet/août. Le teneur en humidité donnée sortie usine par le fabricant sur son granulé (résineux) est donc garantie : entre 5% et 5,5%.

Aujourd’hui, le propriétaire d’une maison est généralement sensible à l’écologie et il est volontiers un peu en avance sur son temps. Il est très exigeant sur le plan technique, il ne veut pas consacrer beaucoup de place à son chauffage mais tient à son confort. Et surtout, il dispose de très peu de temps. Les granulés de bois constituent donc une solution idéale pour lui.

Pour fabriquer ces petits granulés cylindriques de 5 à 10 millimètres de long, on sèche de la sciure et des copeaux de bois issus de l’industrie de transformation, on les presse à travers une matrice avant de les couper à la longueur souhaitée. Grâce aux propriétés naturelles de la lignine qui compose le bois, il n’est pas nécessaire d’utiliser des liants ou des additifs. Selon l’essence utilisée, la densité des granulés est 1,5 à 2 fois plus élevée que celle des bûches. 2 kilos de granulés permettent de remplacer 1 litre de mazout ; un mètre cube de granulés en vrac présente à peu près le même pouvoir calorifique que 350 litres de mazout et ne nécessite que deux fois plus de place pour son stockage. On économise ainsi sur les frais de transport et de stockage (silo).

C’est cependant un moyen de chauffage assez peu répandu en France, mais en Suisse, Autriche, Belgique, luxembourg, Allemagne, ça se développe très vite (plus de 20 % des nouveaux logements équipés en Autriche !!!) Les granulés de bois, de par leurs caractéristiques, permettent d’obtenir une combustion beaucoup plus efficace et beaucoup moins polluante que celle de bûches de bois. En effet, on peut alimenter les granulés de façon continue dans la chambre de combustion et créer des conditions de combustion très stables. Les émissions de CO, méthane, benzène et methoxyphenol sont réduites par des facteurs de 7 à 25 dans un poêle à granulés domestiques par rapport à un chauffage central au bois. De plus, les émissions de particules sont 12 fois moins élevées que pour un poêle à bois conventionnel.

Les émission de HAP (Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques), produits toxiques résultant de combustion incomplète, sont réduits par des facteurs variant de 500 à 15 000.

                                                                                      Pédracki Serge

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